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Chaque année, octobre est sous le signe du rose. L'association Ruban Rose lance des campagnes d'information et de prévention sur le cancer du sein. Cette maladie concerne 1 femme sur 8 et plus elle est diagnostiquée tôt, plus les chances de guérison sont élevées.
Alors le cancer du sein, on en parle en octobre mais on doit en parler aussi toute l'année et à toutes les femmes. Une des clés de lutte contre la maladie est dans le dépistage précoce. Pourquoi et comment ? On vous dit tout.
Le dépistage du cancer du sein est essentiel car comme je le disais en introduction, plus la maladie est détectée tôt, plus les chances de guérison sont élevées. 1 femmes sur 9 sera en rémission avec un cancer traité à son début (Chiffre de la ligue contre le cancer).
En plus, quand le cancer est identifié à un stade précoce, les traitements sont généralement moins lourds, moins invasifs et ont de meilleures chances de succès. Le dépistage permet ainsi de sauver des vies et d’améliorer la qualité de vie des femmes concernées.
Le cancer du sein peut toucher toutes les femmes, quel que soit leur âge ou leur mode de vie. Certaines femmes sont plus à risque en raison de facteurs comme l'hérédité, un mode de vie sédentaire, ou encore une consommation excessive d'alcool ou de tabac. Cependant, même en l’absence de ces facteurs, le risque n’est jamais totalement exclu, d'où l'importance d'un suivi régulier.
En France, le dépistage du cancer du sein est recommandé à partir de 50 ans et jusqu'à 74 ans. Dans cette tranche d’âge, les femmes sont invitées à réaliser une mammographie tous les deux ans. Cet examen est pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie. Il permet de détecter des anomalies, même de très petite taille, et de poser un diagnostic le plus tôt possible.
Cependant, pour les femmes présentant des facteurs de risque (des cancers du sein chez un membre de la famille par exemple), un suivi spécifique peut être mis en place dès 30 ans. C'est pourquoi les femmes, quel que soit leur âge, sont encouragées à pratiquer des a utopalpations pour surveiller l'éventuelle apparition de "boules" suspectes.
N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre gynécologue pour savoir quand commencer le dépistage en fonction de vos antécédents.
Le dépistage du cancer du sein repose principalement sur la mammographie.
Cet examen radiologique permet de visualiser l’intérieur des seins grâce à des rayons X. Il est rapide, indolore dans la majorité des cas, et ne dure que quelques minutes. Parfois, le médecin peut demander une échographie mammaire.
Il est également important de pratiquer régulièrement l’autopalpation des seins dont nous avons déjà parlé. Cette technique permet de détecter d’éventuelles anomalies ( boule, douleur, modification de la peau ou du mamelon, écoulement).
Pour bien la réaliser, il est conseillé de s’auto-examiner une fois par mois, idéalement une semaine après les règles, moment où les seins sont moins sensibles.
Malgré l’importance du dépistage, certaines femmes hésitent encore à sauter le pas. La peur des résultats, l’idée que "ça n’arrive qu’aux autres", la crainte de la douleur, ou encore le manque de temps sont autant de freins qui peuvent empêcher de passer à l’acte. Pourtant, le dépistage est un acte de prévention qui peut sauver des vies.
Encouragez les femmes autour de vous à prendre soin de leurs seins et de leur santé et n’oubliez pas : il n’est jamais trop tôt pour prendre soin de soi.