Post-partum : 7 manières de vivre cette période de chamboulements dans la douceur

La période post-accouchement c’est un grand chamboulement : dans votre corps, dans votre esprit, vos émotions s'entrechoquent dans tous les sens. Encore bouleversée par les variations hormonales, par cette nouvelle vie livrée sans notice, vous avez alors besoin de temps pour faire surface. 

Parce que non le post-partum n’est pas obligatoirement une période noire où l’on se sent totalement incomprise et perdue, on vous accompagne dès l’arrivée de bébé pour trouver votre équilibre en tant que femme et maman dans cette nouvelle vie. 

En période de post-partum, du repos, rien que du repos !

Même si ces deux mots sont plus faciles à dire qu’à appliquer quand il faut gérer un tout-petit totalement dépendant de nous, il y a bien des choses qui ne sont plus prioritaires. Le linge n’est pas rangé et alors ? Il n’est pas repassé et alors ? Votre organisme, votre corps tout entier a besoin de reprendre des forces. Alors dès la maternité, on pense à soi et à bébé. Le reste est secondaire. S’hydrater, bien se nourrir : penser à vous vous permet d’être disponible dans de bonnes conditions pour votre enfant. 

Mamans, entourez-vous de positif

Exit les personnes qui se permettent des jugements et des critiques. On s’entoure seulement d'êtres bienveillants en qui on a confiance, de personnes capables de vous soutenir, de vous écouter. On ferme la porte aux détracteurs et aux conseils reçus sans les avoir demandés. Et si jamais on croise leur chemin, on débranche le cerveau et on se rappelle que ces individus ne sont pas le reflet de votre expérience personnelle. Que rien de ce qu’ils peuvent vous dire n’est la vérité absolue. 

Des soins sur-mesure pour se reconnecter avec son corps 

Il va falloir un peu de temps à votre corps  pour se remettre de cette épreuve ! Pour retrouver cette connexion après l'accouchement entre vous et votre enveloppe , il est indispensable de lui offrir toute la douceur qu'elle mérite et de ne pas précipiter les choses. On s'offre des instants de bien-être au quotidien, même si ils sont courts.

Oui aux compléments cheveux

La  perte de cheveux après l'accouchement est un phénomène normal mais qui inquiète de nombreuses femmes. Après la grossesse, le corps connait une chute d'hormones conséquente qui impacte le corps et entraine une perte capillaire plus ou moins importante en fonction de chacune. Le taux d'œstrogène baisse en effet brusquement entrainant dans sa chute, une perte de cheveux. Pour redynamiser votre crinière et limiter la chute sans attendre, il est important de démarrer une cure de complément cheveux rapidement après la naissance de bébé. L'idéal est de poursuivre cette cure cheveux sur 3 mois pour constater les effets positifs. 

Prendre soin de son intimité

Après l’accouchement, cette partie du corps vous pèse. Sensibles, enflées, douloureuses, vous ressentez de l’inconfort au niveau des parties intimes. Tout comme le reste de votre corps, vous avez subi des transformations à ce niveau. Encore une fois, il faut du temps au corps pour se remettre. On l’accompagne donc dans la douceur avec des séances d'ostéopathie par exemple pour replacer le bassin, des séances rééducation du périnée pour lui redonner toute sa tonicité... Gel hygiène intime, lingettes intimes, on utilise également des soins doux pour sa toilette intime quotidienne afin de ne pas agresser la flore vaginale déjà chamboulée depuis la grossesse. 

Dresser la liste des contacts utiles

Cette liste, n’hésitez pas à la dresser avant l’accouchement pour l’utiliser dès que bon vous semble. Sage-femme, pédiatre de proximité, PMI de quartier, ostéopathe, médecin traitant, consultante en lactation, psychologue, doula, aide à domicile (courses, repassage, ménage), masseuse, kiné, association de mamans… Tous ces contacts professionnels de santé et du bien-être sont indispensables pour préparer un environnement humain serein lors du retour à la maison. Vous pourrez en avoir besoin pour bébé et pour vous. 

“J’ai vécu mon premier post-partum vidée, abîmée et surtout incomprise. J’ai bien cherché une oreille attentive au sein de mon cercle familial mais malheureusement personne n’a su me donner confiance. Quand vous entendez à longueur de journée : “c’est la même chose pour toutes les mères”, “tu crois qu’on faisait comment nous avant”, “mange, tu n’as qu’à prendre des forces, tu seras plus en forme”, “Tu l’as voulu, arrête un peu de te plaindre maintenant qu’il est avec toi”.... C’est dur, même très dur. Alors quand j’ai accouché de mon 2e enfant, je me suis promis de créer une bulle rien que pour lui et moi, et pour personne d’autre. Nous étions en symbiose tous les deux. Et quand j’ai eu besoin d’aide, je me suis dirigée vers des associations, des groupes de paroles sur les réseaux sociaux. Et c’est là que j’ai réalisé que je n’étais pas la seule à pleurer parfois des heures la nuit, à galérer à endormir mon bébé, à ne pas savoir gérer les coliques, le nombre de biberons à espacer, les décharges de pleurs… A ne pas savoir être une mère tout de suite, à être juste un être humain normal qui apprend à gérer un autre humain aux besoins intenses. L’aide ne vient pas forcément des siens et des liens du sang. Et il ne faut surtout pas avoir honte d’aller la chercher ailleurs, que ce soit dans des groupes de paroles, une association, un psy…. Ce qui est capital c’est votre force et votre bien-être, mental et physique, peu importe la manière que vous avez choisi pour soutenir tout cela”. 

Gina, maman de deux enfants

Poser des limites

Ce n’est pas grave si tous vos proches n’ont pas vu votre nouveau-né dès la sortie de la maternité. Et ce n’est pas urgent. Ce qui est important encore une fois, c’est que vous preniez le temps, le temps pour vous et pour votre enfant. Votre grande tante devait passer aujourd’hui ? Votre tête tourne, vous vous sentez épuisée. Si cette dernière boude parce que vous repoussez finalement la visite : ne culpabilisez pas. Rien ne sert de forcer les choses si vous avez besoin de vous retrouver seule. Ce n’est pas grave et tant pis pour ceux qui ne le comprennent pas. Vous et bébé d’abord aujourd'hui, demain et les autres jours !

Ainsi, pensez à espacer les rencontres familiales, sauf si vous en avez vraiment envie et que voir du monde vous fait du bien. C’est VOUS qui décidez. C’est VOUS qui avez ce pouvoir. Personne d'autre.