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Dans la queue du supermarché, vous avez entendu LE mot. Vous vous êtes dit “non mais ce n’est pas lui”et il l'a prononcé une seconde fois. Il se met à dire des gros mots, mais pourquoi ? Et comment réagir ?
Un enfant imite tout et les gros mots, il ne les invente pas. Il a du les entendre à la maison peut-être, à l'école, en faisant les courses avec vous... On tente de faire attention à tout ce que l'on dit et pourtant c'est humain, parfois, ces mots nous échappent. Mais les murs ont des oreilles, tout comme un enfant. Et même si on râle bien loin de lui il est capable de tout entendre. Il suffit parfois d’une injure échappée sans se rendre qu’il est dans nos pattes pour qu’il enregistre rapidement et le répète 2 secondes après. On est fier qu’il ait une mémoire incroyable mais si il pouvait avoir une mémoire un peu plus sélective et ne retenir que les bons apprentissages, ça nous arrangerait bien.
Entre 2 et 3 ans, les enfants découvrent de plus en plus l'univers du langage. Ils s’amusent à répéter les mots qu’ils entendent même si ils ne comprennent pas toujours leur portée. Mais les enfants voient bien que les mots font réagir et les réactions qu’ils entrainent. Ils ont compris qu’ils peuvent attirer votre attention et et vos limites en les utilisant.
"Je sais que je dis des gros mots des fois, c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher. Il a suffit l’autre jour que je pète un câble à cause du salon pas rangé, des chambres sans de dessus dessous, et de la machine à laver qui venait de casser. J’ai crié un gros mot assez commun, et là bim… Harold derrière qui répète et s’en va en le hurlant plein de fois. Déconfite, j’ai peiné à lui expliquer que ce n’est pas bien de dire ça. Le lendemain à l’école la maitresse m’a convoqué, je vous laisse deviner la cause".
April, maman de Loan, 4 ans.
Mais savez-vous qu'on peut inventer des stratégies pour réduire sa dose de gros mots ? Comme Xavier et sa femme qui on déposé une tirelire où chaque gros mot égal 1 euro.
“On a même mis une affiche dans les toilettes et la cuisine avec une tirelire qui laisse le temps de la réflexion pour se rappeler que les gros mots c’est “intédit” comme dit notre fils”.
Et puis si vraiment des insultes vous échappent, on se rattrape direct derrière en enchainant avec une phrase l'air de rien ou une formule plus appropriée avec un énorme “ZUTTTTTT” bien long.
Chez Lucie, maman de la communauté, il y a apparemment un remède infaillible pour lutter contre les gros mots : les autoriser !
Mais attention, pas n'importe comment ! Elle nous explique :
J'ai deux enfant, un grand qui est en CP et un petit en maternelle. Fatalement, ils en entendent, à l'école. Et nous aussi, parents, on est responsables de quelques "P*tain" et "M*rde" bien placés. La règle à la maison : quand les gros mots déboulent dans leurs petites bouches : Tu as le droit de tous les dire. Mais 1 minute top chrono par jour ! On s'assied sur le canapé, en famille, avec un chonomètre, et c'est le défouiloir ultime ! Et pas de panique en fait : vu que le vocabulaire est assez limité, on arrive vite sur "espèce de prout de crabe moisi", qui en soit n'est pas si méchant.
Effet "pervers" du truc : ils s'en lassent rapidement et passent à autre chose. Croyez-moi, on a finalement très, TRES peu de gros mots à la maison !
Ne jamais sourire. En réagissant ainsi, cela invite à la répétition. De même ne haussez pas le ton en le grondant. Il vaut faire comme si vous n’aviez pas entendu, et reprendre la conversation : "Tu as dit quoi ? Je n’ai pas compris. Ca ne veut rien dire ce que tu racontes". Si il est insistant, faites lui savoir qu'il se trompe : "Je crois que tu te trompes. J’ai voulu dire..." Le tout en étant zen et en montrant qu’il n'a provoqué aucune réaction chez vous. Mettre en place un rapport de force ne sert à rien de toute manière. Vous n’allez faire qu’aggraver le conflit et l’inciter à refaire la même erreur. Il va avoir envie de vous embêter et de vous tester en répétant le mot. Le but est plus de le démotiver à redire des bêtises. Et puis s’énerver ça épuise. On a déjà assez de to do lists à gérer au lieu d'accentuer les tensions.
Pour faire comprendre à un enfant que les injures sont non seulement interdites et grossières, faites-lui comprendre que les gros mots sont blessants. Ils peuvent faire mal au cœur et rendre malheureux ceux à qui ont les a adressé. Les enfants ressentent les choses, on dit assez aux parents que ce sont des éponges ! Il saura comprendre qu'un gros mot est une chose blessante.
Dans ce cas il faut s’alerter sur ce comportement. Quand les dit-il ? A quelle fréquence ? Arrive-t-il à s’exprimer calmement ou a-t-il du mal à gérer son agressivité ? Est-ce que ce comportement nuit à ses relations à l’école, avec la maitresse, avec les proches ? Vous pouvez être amené à consulter un expert. Un psychologue dans un premier temps peut vous aider à mieux cerner les soucis qui l'habitent et à comprendre son comportement.