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“Dépêche toi de te laver”, “vite va te brosser les dents il est l’heure d’aller au dodo”, “tu as fait tes devoirs, demain on a pas le temps, tu as ton cours de danse et après on va chez le dentiste”...Si on passe notre vie de parents à courir derrière des to do list, et à pester de fatigue car nos emplois du temps sont surchargés, bouleversés sans cesse depuis la pandémie, ceux des enfants ne sont pas moins impactés.
Ecole, devoirs, sport, consultations médicales, suivre le rythme effréné à la maison car tout doit aller vite… Les enfants peuvent perdre pied. Et craquer. Craquer sous le poids de la charge mentale. Car oui, elle ne touche pas que les adultes. Oui, elle impacte les plus jeunes. Ils sont comme nous, des êtres humains tout le temps sollicités, sauf qu'ils ne sont pas censés vivre comme des adultes. Mais comme des enfants…
Insouciance, douceur et joie de vivre au jour le jour, découvertes enfantines… et si on apprenait à vivre simplement avec nos enfants pour que cesse cette charge pesante pour le mental de tous ?
“Jack est entré en 2e année de maternelle. Si la première année j’ai essayé de le préserver en me mettant à temps partiel, j’ai dû à nouveau reprendre le boulot à temps plein et imposer un rythme plus rapide à mon fils. On se lève plus tôt le matin, on se dépêche de déjeuner, on se dépêche de s’habiller, on se brosse les dents… On vit à 100 à l’heure et Jack ne tient plus le rythme. Je lui impose de tout faire vite et bien et si il râle, je lui fais comprendre qu’il n’a pas le droit. Mais ce n’est qu’un enfant, je ne m’en rends plus compte. Je veux qu’il vive comme moi. Mais il ne peut pas. Il faut ralentir et vivre au ralenti est je pense la meilleure chose à faire pour notre famille et retrouver de la sérénité”.
Hélène, maman de Jack, 5 ans.
A l’heure où la société impose de vivre de manière effrénée, on a le temps de rien et on veut tout caser dans une même journée. On impose la même chose à nos enfants souvent, et cela, s’en sans rendre compte. Car on pense qu’ils vont tenir le rythme mais ce ne sont que des enfants.
On leur impose de grandir vite et bien, d'être automne rapidement. Et soudain la charge mentale s’abat sur tous. Les parents sont soumis à une pression constante. Et par ricochet on la partage avec les enfants. Sauf qu’ils n’ont rien demandé.
Ne jamais louper le bain, ne jamais zapper le brossage des dents, pratiquer des tas d’activités même si on n’aime pas, subir l’anxiété pesante d’adultes toujours en stress quand vient 19 heures et que la moitié des tâches ne sont pas faites avant le dodo... Si les tâches quotidiennes semblent banales pour nous, accumulées dans ce planning chronométré elles peuvent être gargantuesques pour un enfant.
“Myriam a commencé sa scolarité comme une vraie enfant modèle. Et arrivée en CP là ça a été autre chose. Elle s’est mise à faire pipi au lit, puis à faire des cauchemars, et elle est devenue anxieuse… Je me rends compte que je lui ai mis la pression d’avoir toujours un bon carnet, de bonnes appréciations... On a pas su comprendre à temps la pression subie par notre fille, car on a toujours eu l’envie de toujours la voir au sommet, et d'être la meilleure.
La vie ce n’est pas que l’école, la réussite dans ses activités qui l’ennuient je crois… J’ai choisi à sa place… Et je culpabilise tellement de lui avoir imposé une vie au lieu de l’écouter. Car les enfants ont droit de vivre leur vie… Pas de vivre la nôtre. Sauf que j’ai reproduit le schéma familial de ma mère… Un schéma ridicule et autoritaire. Ma fille tu dois, tu dois, tu dois...Ca ne sert à rien d’imposer sous peine de vouloir que notre enfant soit au sommet. Ça l'a perturbé”.
Johanna, maman de Myriam, 6 ans.
En demander toujours plus, on ne s’en rend pas compte, et on s’en veut, puis on culpabilise. On se flagelle, mais tout ce que vous avez voulu, c’est le meilleur pour votre enfant, vous avez cru bien faire. Et ce n'est pas la peine de vous en vouloir. Vous allez savoir rectifier le tire maintenant. En effet, ne vous dites pas que votre enfant va vous en vouloir, et avoir envie de se venger… Car non, il sait au fond de lui que vous avez tenté de faire comme vous pouvez.
Assis ou debout, les pieds bien à plat au sol, et yeux fermés, imaginez le stress. La pression est représentée par un gros nuage gris.
Poser les mains sur le ventre et prendre une grande inspiration par le nez en imaginant gonfler un gros ballon dans le ventre.
Souffler doucement par la bouche en imaginant chasser le gros nuage gris de sa tête et l'éloigner de soi.
Reprendre une respiration normale et sentir plus de calme dans la tête.
A refaire 2 fois en imaginant à chaque fois souffler sur ce gros nuage pour qu'il parte loin.
Sa chambre n’est pas rangée ? Tant pis. On fera cela ensemble demain en dansant. Il n’a pas pris son bain ce soir ? Pas grave, ne pas prendre son bain tous les jours n’est pas une cata. Il revient avec une mauvaise note ? Ok. Ca arrive, on va corriger cela tranquillement ensemble et voir où cela a raté plus tard. Mais là, on va faire un bon goûter pour se booster et se détendre.
Le but pour alléger la charge mentale est d'accepter une vie moins carrée. Car les enfants ne sont pas des robots, ils apprennent à leur rythme et à 3 ans comme à 6, voire plus, on ne maîtrise pas l’art de tout faire bien. Si on apprend à vivre un peu plus au ralenti, on aura déjà un peu gagné face à la charge mentale. Car elle peut être tellement perturbante, tellement lourde. L’enfant n’a pas les épaules pour supporter cela. Il faut se rappeler qu’il apprend, qu’il est jeune, qu’il peut rater des choses, et ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave !
Les parents ont envie de donner la meilleure éducation à leurs enfants, qu’ils réussissent dans la vie, qu'ils aient toutes les armes pour se défendre. Mais à toujours vouloir la perfection, à toujours vouloir se projeter plus vite qu'eux dans le futur, on les empêche peut-être de vivre leur vie et de profiter de leur insouciance. Hors chez les enfants, l’anticipation, ce n’est pas ce qu’ils veulent, ils ne savent même pas ce que c’est. Ce qu'ils veulent ? Avoir des parents là, maintenant. Pas des parents qui pensent déjà à préparer les 10 années à venir, en les conformant à ce qu’ils attendent, cognitivement, émotionnellement. Car attention, tout cela amène une fatigue globale et une dépersonnalisation. Vivre là et maintenant c’est conserver les plaisir, la légèreté, le désir, lié à l’âge de l’enfant.
Laissez tomber la notion de temps, les "dépêche-toi", que de toute manière les enfants ne comprennent pas avant l’âge de 11-12 ans. Réduisez plutôt le temps passé devant les écrans et partagez des activités ensemble. Et surtout faites des pauses et laissez les enfants grandir… Car ils auront bien le temps de découvrir la vie trépidante des adultes. *
Source :
La charge mentale des enfants : quand nos exigences les épuisent