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Après 9 mois de patience, voilà que l’heure de l’accouchement a bientôt sonné. Et à mesure que le jour J approche, nombreux sont les papas qui doutent, stressent et s’impatientent. Car bien qu’ils ne soient pas en mesure d’accoucher eux-même, la naissance de leur bébé va devenir celle de leur statut de Papa. Et ce n’est pas rien ! Entre peur, courage et bienveillance, voici les récits de 4 accouchements, racontés par des papas.
Ce que je garde en mémoire, c’est le travail. Long, beaucoup trop long pour l’hyperactif que je suis. J’ai l’habitude de faire 10 choses à la minute, et là pour la première fois de ma vie, j’étais dans l’attente… Une attente interminable : ma femme est entrée à la maternité à 9h du matin, et ma fille est arrivée à minuit. J’étais en train de faire les 100 pas, quand l’annonce de la césarienne d’urgence est arrivée, comme un couperet.
J’avais déjà eu l’impression d’être “inutile » en salle de naissance, vu le monde qui s’activait autour de ma femme… Mais là, avec l’annonce de l’anesthésie générale, j’ai compris que ça se jouerait une fois de plus sans moi. Au bout de quelques minutes, l’infirmière est arrivée et m’a présenté ma fille, toute rose, magnifique...
" Même si j’ai eu le coup de foudre immédiat pour ma fille, j’ai eu l’impression qu’on m’apportait le trophée d’un match que je n’avais pas joué."
Malgré tout, j’ai pu tout de suite me mettre en peau à peau avec elle pendant deux bonnes heures, le temps que ma femme se réveille. Ce moment m’a fait prendre conscience de mon rôle à jouer en tant que papa. C’était certainement les plus beaux moments de toute ma vie.
Lorsqu’on est arrivés à la maternité, l’accouchement se présentait plutôt bien. On était assez calme tous les deux, installés dans la semi pénombre de la salle de travail… Ma femme s’était assoupie avec la péridurale, et moi j’attendais que ça se mette en place, un podcast sur les oreilles.
Ca s’est un peu corsé quand elle a commencé à pousser, et que le gynécologue a sorti les forceps, et a pratiqué une épisiotomie… Mon fils avait des ralentissements cardiaques, la tension était palpable. Moi-même je me sentais monter dans les tours. Avec ce sentiment d’impuissance grandissant, et le besoin de faire quelque chose.
Je me revois hurler sur la sage-femme pour qu’elle apporte de la confiture à ma femme, qui était en choc physiologique suite à la péridurale. Elle tremblait comme une feuille, et moi j’avais l’impression qu’elle faisait une crise d’hypoglycémie…
"On s’improvise tous médecins, dans ces cas là ! Surement parce qu’on aimerait reprendre la main sur la situation."
Finalement mon fils est né, un peu sonné mais en pleine forme... et j’ai retrouvé mon calme. Mais l’accouchement, c’est une sacrée montée d’adrénaline !
9h du matin : alors que nous pensions attendre encore des heures en salle d’accouchement (et que je m’apprêtais à envoyer par sms des blagues potaches à mon meilleur ami) j’ai compris à la voix de la future maman qu’il se tramait soudainement quelque chose d’anormal…
Je saute de mon fauteuil, et j'aperçois le drap de protection trempé, et qui abritait une “forme” étrange.
"Pas de temps de réfléchir, je cours chercher les infirmières ! Elles me suivent en courant, soulèvent le drap avec des yeux exorbités... et déposent sur la poitrine de la maman l’Heureux Elu… "
Mais là, premier ascenseur émotionnel : pas un cri, pas un pleur, rien ! J’étais encore plus bas que sous les catacombes… On se pose un million de question dans ces moments là ! Et quelques secondes plus tard : les premiers pleurs… Là, c’est le soulagement - et le deuxième ascenseur émotionnel, direction 3eme et dernier étage de la Tour Eiffel !
C’est sans doute l’aller-retour émotionnel peur/bonheur le plus rapide, le plus violent et le plus beau de toute ma vie. Mais bon, notre bébé était bien là et tout le monde était en pleine santé ! C’est le principal.
L’accouchement de ma compagne, c’était de vraies montagnes russes. Un accouchement programmé et déclenché qui avait l’air de bien se passer. Puis sur les coups de 19h, la situation s’est dégradée alors que j'étais sorti passer un coup de fil. Tout ce que j’avais prévu faire pour participer à la naissance n’était plus possible. Ma fille était en détresse respiratoire et ma compagne était en train de faire une pré-éclampsie. Le mot était tombé “césarienne d’urgence”. Pour un jeune papa, ce n’est pas l’accouchement auquel on s’attend. Ce n’est pas le genre de situation que l’on prévoit.
Finalement, la césarienne d’urgence n’a pas eu lieu car le bébé était déjà trop engagé dans le bassin. Ma compagne a fini par accoucher par voie naturelle, mais au bloc opératoire, pendant que moi, je faisais les 400 pas dans le couloir.
J’étais soulagé que ma fille soit née en bonne santé. Mais surtout fier de sa maman qui avait été si forte face à cette situation. Un moment de pur bonheur !