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Pour les mamans qui travaillent, le congé maternité se situe autour de la date présumée de leur accouchement. Il débute six semaines avant la date présumée d’accouchement (DPA) (ou huit semaines si la future maman a déjà deux enfants à charge). A ce stade de votre grossesse, il arrive à point nommé pour vous reposer… Quelles sont les modalités de ce congé selon votre situation personnelle ? Peut-on l’adapter en fonction de son cas ? On fait le point.
Les futures mamans qui travaillent bénéficient d'un congé de maternité durant la période qui se situe autour de la date présumée de leur accouchement. Sa durée est variable, en fonction du nombre d'enfants à naître ou déjà à charge. Il comporte une période de congé prénatal et un congé postnatal. Elles bénéficient en outre d'une indemnisation versée par la Sécurité sociale.
La fonction publique a mis en place un outil pour les futures mamans, grâce auquel vous pourrez vérifier les conditions et droits de votre congé maternité, correspondants à votre situation personnelle. De plus, selon les dispositions conventionnelles propre à chaque profession, la durée du congé maternité peut varier avec des durées de congé plus importantes.
Le congé de maternité est obligatoire. Il est strictement interdit d'y renoncer totalement ! En revanche, vous pouvez renoncer à une partie de votre congé, même si légalement vous devez cesser de travailler au moins 8 semaines, dont 6 après votre accouchement.
Oui ! Moyennant l’avis favorable du médecin qui suit votre grossesse, vous pouvez demander à réduire votre congé prénatal, dans la limite de 3 semaines. Et vous n'êtes pas obligée d'obtenir l'accord de l'employeur. Dans le cas d’un report, le congé postnatal est augmenté de la même durée. Par exemple, si vous êtes enceinte de votre 1er enfant, vous pouvez débuter votre congé 3 semaines avant la date présumée de votre accouchement et reprendre le travail 13 semaines après la naissance de l'enfant. Alors si tel est votre souhait, adressez votre demande à la CPAM avec les documents suivants, au plus tard 1 jour avant la date de congé initialement prévue :
Bon à savoir !
En cas de soucis liés à la grossesse, de conditions de travail ou de transports pénibles, votre praticien de santé (gynécologue ou sage-femme) peut prescrire un congé pathologique de deux semaines supplémentaires.
La durée totale du congé de maternité reste identique : le congé prénatal est écourté et le congé postnatal est rallongé d'autant. Mais une période de repos supplémentaire est prévue si :
Dans ce cas, le congé de maternité est prolongé d'une durée égale au nombre de jours compris entre la date effective de l'accouchement et la date de début du congé prénatal initialement prévue. Par exemple, si votre enfant naît une semaine avant le début du congé prénatal, le congé est prolongé d'une semaine.